The Shindo Abyss est une création de felicis. Code et design par felicis et les sources mentionnés en crédits. TSA est optimisé pour google Chrome. Inspiré de l'univers de mythique shamanique de la corée. Dans la ville de Mokpo règne une atmosphère tangible d’embarras, de haine, de détachement et de dégoût. Soyons honnête, bien que le chamanisme soit encore bien répandu au travers la Corée, aucune ville ne veut avoir l'abominable titre de “berceau du chamanisme”... Or, c’est bel et bien ce que Mokpo est. En ses rues une dualité se créé entre les commerçants supportant la Sogsag et ceux supportant l’université nationale de Mokpo - une institution scolaire bien plus honorable que la vieille Sogsag. Qu’importe que la ville soit truffée de gangsters et de mafieux, c’était nettement plus outrageux d’être la ville d’accueil, depuis plusieurs décennies, d'une école apprenant à leur enfant à être des liseurs de bonaventure! Quel honte! Scandaleux!
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| | Jeon Min Hyuk ft. Kim Mingyu [Seventeen] Âge : 21 ans Nationalité : Coréenne Etat civil : Célibataire Profession / études : A une époque, il voulait devenir chasseur de fantômes. Puis pompier... Il est finalement strip-teaser Situation financière : Disons qu'elles sont plutôt bonnes. Il s'en sort pas trop mal... mais en même temps, son argent ne lui appartient pas vraiment - c'est compliqué. Don : Aucun Groupe : Citoyens réaliste gaffeur chaleureux râleur pétillant désordonné bavard Anecdotes & autres : Il est gaucher et est très gauche. Il est le genre de personne à se prendre les pieds dans un tapis inexistant, à « tirer » au lieu de « pousser » ou l'inverse, à rester devant une baie vitrée en pensant qu'il s'agit de portes automatiques (et à rouspéter parce qu'elles ne s'ouvrent pas), à se donner une baffe en s'éventant... Min Hyuk, c'est un peu la grâce et la poésie... de loin ++ Il confond la droite et la gauche – mais en même temps quand on a deux mains et deux pieds gauches hein... ++ Pudique ? C'est quoi ? Il ne connaît pas ce mot. Petit, il avait l'habitude de se mettre nu quand il avait trop chaud – sa mère le grondait souvent. Il s'est amélioré aujourd'hui... il garde son caleçon Min Hyuk, c'est le type qui n'a aucun souci à se balader en sous-vêtement dans l'appartement, qu'il y ait de la visite ou non. Que les fenêtres soient grandes ouvertes ou non. C'est celui qui portera simplement son peignoir sur ses épaules après son show sans s'enrouler dedans comme d'autres le font ++ Il est quelqu'un d'assez sportif... Il danse énormément, du moins. Parce qu'il aime ça. Ca lui permet de se défouler et de se vider la tête, mais aussi pour le travail. Il lui arrive de courir aussi, le matin ++ Dans son armoire, un combat perpétuel. Les t-shirt veulent régner sur les pantalons, tandis que les pulls veulent commander les vestes et les gilets. En gros, c'est très mal rangé, un peu comme ses pensées. Il adore faire les magasins, il adore le shopping. Il est du genre à dire qu'il n'a jamais assez d'habits alors il en rachète ++ Il n'est pas un as du rangement et de l'organisation, mais en revanche il est un très bon cuisinier. Et quand il cuisine, tout est toujours fait dans l'ordre et dans une organisation telle qu'on a du mal à le reconnaître ++ Avant de se lancer dans la colocation, il habitait chez une amie, qui le présentait comme son petit-ami (mais il était pas au courant). Elle l'a finalement mis à la porte. Petit chiot abandonné sur le trottoir, des valises pleines, il fut accueilli par la petite vieille de l'immeuble. Vous savez, celle qui paraît froide et aigrie mais qui est adorable comme tout ? Celle qui a 5 chats, voire plus ? Il a habité avec elle pendant deux mois, pour dépanner. Il lui rend encore visite de temps en temps aujourd'hui ++ Min Hyuk peut parfois avoir un débit de paroles assez impressionnant. Débit parfois lent, parfois rapide, il aime faire varier le rythme de ses mots. Tout dépend de l'état émotionnel dans lequel il se trouve, surtout. S'il content, ce sera rapide. S'il est fatigué ou triste, ce sera plus lent et moins conséquent ++ Il a parfois des maux de tête atroces qui le bloquent pendant plusieurs heures. Il reste juste allongé dans son lit, en boule, et attend que ça passe. Les cachets ne font pas toujours effet. Il se force à dormir, en espérant qu'au réveil, tout soit parti ++ Min Hyuk, c'est le mec qui semble communiquer avec les animaux. Il a un contact facile avec ces derniers, rendant doux comme agneau un chien connu pour avoir du mordant. Les animaux l'adorent et il les adore aussi ++ Il n'aime pas les fruits de mer, ou le poisson. Alors pour éviter d'en avoir dans son assiette, il dit y être allergique ++ Il ne supporte pas la vue du sang. Du moins, il ne supporte pas quand il y en a trop. Les petits bobos, ça passe mais les grosses coupures, il pâlit et ferme les yeux ++ Il a des soucis de thyroïde. Rien de bien alarmant. Il a des médicaments pour. Et est assez sensible de la gorge. Donc quand le temps se rafraîchit, il aura tendance à bien se couvrir histoire de ne pas tomber malade. Ce n'est pas non plus étrange de l'entendre tousser quand le temps est trop humide. Et avec de la chance, pour le bien des oreilles à tous, il devient aphone pendant quelques jours vers la fin de l'année ++ Il a une grande tolérance aux plats épicés. Par contre il doit souffler pendant un moment pour refroidir son plat ou sa boisson chaude, il n'arrive pas à supporter la chaleur de cette façon ++ Si on lui demande, il dira qu'il est doué aux jeux de cartes alors qu'il est affreusement nul ++ Il ne sait pas nager. Il a peur de l'eau. Il panique si l'eau lui arrive au niveau du torse. Mourir noyé est d'ailleurs sa plus grande hantise. Histoire : Il avait treize ans, Min Hyuk, quand il se retrouva seul. Il avait treize ans, et plus de parents. On vint lui annoncer, gravement, que son père avait eu un accident de la route. On vint lui dire qu'il avait bu avant de prendre le volant, mauvaise habitude qu'il avait depuis pas mal d'années maintenant. On vint lui dire qu'il avait perdu le contrôle du véhicule, et que lui n'avait pas survécu. Personne d'autre que lui n'était impliqué. Il était la seule victime. Et Min Hyuk pensait alors finir en orphelinat, ou passer de famille en famille comme il avait de nombreuses fois vu à la télévision. Il pensait être seul. Hors cela n'arriva jamais. Il fut recueilli, aimablement, par un homme de noir vêtu, à l'allure imposante et à la voix grave. Il lui expliqua qu'il allait vivre avec lui à partir de maintenant. Il ne prit pas le temps comme ses parents de faire de longues phrases. Il se contenta d'un simple « Tu es à moi » avant de l'embarquer avec lui. Sans lui laisser le choix. Sans lui laisser la possibilité de dire non. « Tu es à moi », qu'il lui avait simplement répété dans la voiture, avant de lui tendre un papier sur lequel il y avait une série de chiffre. Il voyait flou, il n'arrivait pas à le lire. C'était la dette de son père, que l'autre lui dit. Min Hyuk allait devoir la rembourser. Il n'avait pas le choix. On ne lui laissait pas le choix. C'était ça, ou mourir. Il avait essayé de partir, un soir. Il ne savait pas ce qu'il faisait chez cet homme. Il ne le connaissait pas et ne voulait pas rester là. Il préférait rester dehors, et seul, plutôt que de continuer à vivre dans cet endroit. Alors il quitta la maison en cachette et s'aventura calmement vers la gare. Il fut rattrapé en à peine une heure, contraint de regarder deux hommes en train d'en frapper un, immobile depuis cinq bonnes minutes sur le sol. Il fut obligé d'observer ce spectacle, d'entendre ces sons sourds, de voir ces poings, ces pieds, qui s'abattaient sur le corps semblablement sans vie devant lui. On lui susurra à l'oreille que s'il essayait de partir à nouveau, il subirait la même chose. Il devait rester, parce qu'il lui appartenait. Par peur, il resta. Et il travaillait pour cet homme, maintenant. Chaque mois, il devait lui donner de l'argent. Pour qu'il l'épargne, pour qu'il puisse rester en vie, pour rembourser. Chaque mois, il s'amusait à lui répéter qu'il lui appartenait. Chaque mois, il lui disait qu'il ne pourrait pas fuir. Parce qu'il le retrouverait. Peu importait l'endroit où il irait, il le retrouverait. Il le retrouverait, et il le tuerait. Par peur, Min Hyuk restait. Par habitude, aussi, peut-être. Parce qu'il savait qu'il ne pourrait aller nulle part. Parce qu'il savait que ce serait fou de tenter de partir. Ce que Min Hyuk ne savait pas, ce qu'on ne lui avait jamais dit et qu'on ne lui expliquera sans doute jamais, était que son père avait été assez fou, assez stupide, assez ivre, un soir pour parier tout ce qu'il avait – y compris son fils – dans un foutu jeu de cartes. Il avait été sûr de gagner. Ce qu'il gagnait ? Sa dette serait effacée. Oubliée. Comme si elle n'avait jamais existé. Il avait été assez idiot pour y croire, poussé par l'alcool dans le sang, pour parier absolument tout. Et bien évidemment, il avait perdu. Et il leur déclara, à tous, qu'aucun n'aurait son fils. Qu'aucun ne l'embarquerait. Pas temps qu'il était en vie. L'accident eut lieu quelques jours après. - histoire complète pour les plus courageux:
A six ans, Min Hyuk ne comprenait pas vraiment le sens des choses. Il posait des questions idiotes, des questions sans aucune logique. Sa bouche n'avait pas de filtres, il ne pensait pas avant de parler. Il ouvrait la bouche et laissait les syllabes délier sa langue, roulant dans sa gorge, créant un son, un mot, une phrase. A six ans, Min Hyuk voyait la vie en rose. Il ne voyait pas les soucis, il ne trouvait que les solutions. Il ne comprenait pas les problèmes des grands. Il ne comprenait pas pourquoi l'argent était aussi important. Il ne savait pas que les chiffres sur le compte en banque définissaient qui on était et quelle place l'on avait dans la société. Il ne savait pas plus qu'en avoir plus que la moyenne donnait accès à de meilleures choses. Il ne saisissait pas tout ça, alors il ne comprenait jamais les discussions de ses parents qui tournaient autour de ça. A six ans, Min Hyuk était tout aussi insouciant que son voisin. Il était énergique, toujours le besoin de bouger, de courir, et surtout de parler. Il était bavard, Min Hyuk, et il trouvait toujours quelque chose à dire – même s'il n'avait rien à raconter. Il questionnait souvent sa mère, pour savoir pourquoi son père travaillait autant. Il lui demandait même ce que c'était, un travail. A six ans, Min Hyuk ne comprenait rien et il ne voulait pas comprendre. Personne n'avait le temps de tout lui expliquer alors il ne cherchait pas. C'était mieux comme ça, de toute façon. Sa mère le lui avait dit, un jour, qu'être un enfant était plus facile parce que le point de vue était totalement différent. Elle lui avait soufflé qu'il avait de la chance et qu'il devait en profiter. Alors, même s'il n'avait pas saisi le vrai poids de ces mots, il profitait. Il jouait, se salissait, riait, pleurait, respirait, dormait, vivait. Et chaque soir, il répétait calmement à sa mère qu'il avait profité de sa journée. Et chaque soir, sa mère riait, satisfaite, le regard pétillant d'adoration pour son petit bonhomme. C'était leur petit rituel, tous les soirs. Min Hyuk lui contait combien il avait profité, et sa mère l'écoutait, avant de lui ébouriffer tendrement les cheveux et de l'accompagner au lit. Il avait remarqué qu'elle devenait de plus en plus fatiguée, sa mère. Elle paraissait pâle, parfois. Plus maigre. Plus faible. Elle avait moins d'énergie. Elle souriait mais elle donnait l'impression d'être très loin et d'avoir du mal à revenir. Il l'avait surprise en train de pleurer, une fois, sans comprendre. Il avait entouré ses bras autour de son cou pour la réconforter, restant avec elle jusqu'à ce que son père ne rentre du travail, restant avec elle même durant la nuit, refusant de la lâcher. Il l'apprit un peu plus tard, que sa mère était malade. Ce fut sa génitrice elle-même qui lui expliqua que quelque chose lui faisait du mal à la tête, mais qu'elle allait à l'hôpital pour se faire soigner, et pour guérir surtout. Elle lui expliqua longuement, patiemment, que les médecins allaient tout faire pour elle. Et il avait pleuré, ce jour-là, Min Hyuk. Sans comprendre pourquoi. Juste parce qu'il n'avait pas aimé entendre ce mot. Juste parce qu'il n'avait pas aimé la voir triste quand elle lui annonça.
Elle prenait des médicaments. Elle allait à l'hôpital. Il avait compris que c'était cher. Il avait compris que certaines choses n'étaient qu'une question d'argent. Il avait cassé sa tirelire pour elle, pour eux. Il avait fait pleurer ses parents sans le vouloir, juste parce qu'il voulait payer les médicaments de Maman. Et son père lui assura qu'il pouvait garder son argent. Il trouverait une solution – il la trouva.
A sept ans, sa mère resta plusieurs jours à l'hôpital. Elle allait se faire opérer, et elle allait mieux, après. Elle allait être guérie, comme neuve. Elle allait être bien, et plus rien ne voudrait lui faire du mal. L'opération fut un succès, heureusement. Et sa mère était guérie. Hors les frais médicaux étaient élevés. Et son père travaillait beaucoup moins depuis quelques mois. Il travaillait moins, mais il gagnait plus. Il ne parlait jamais de son travail et de ce qu'il faisait. Il disait juste que ses journées étaient chargées. Pourtant, il se laissait des moments avec son fils. Au parc, le dimanche. Ou après l'école, parfois. Il travaillait moins, son père, et pourtant, plus rien n'était trop cher pour eux comme il avait l'habitude de le dire. Il ne répétait plus qu'ils n'avaient pas assez d'argent. Au contraire, il disait qu'ils pouvaient se le permettre, maintenant. Qu'ils avaient assez, maintenant. Que tout irait mieux, maintenant.
Deux ans s'écoulèrent. Deux années sans aucune ombre au tableau. Jusqu'à la rechute. La question sans la réponse. Le problème sans la solution. L'interrogation sans le savoir. Sa mère retournait souvent à l'hôpital. Sa mère avait souvent mal. Les médicaments ne l'aidaient pas toujours. Elle restait parfois plusieurs jours allongée dans cette chambre blanche. Elle restait parfois étendue sur son lit, épuisée. Ce fut son père, cette fois, qui fut chargé de lui expliquer. Ce fut lui qui lui dit, gentiment, avec calme, que sa mère était de nouveau malade. Que la maladie était revenue. Ailleurs. Qu'elle n'attaquait plus son cerveau, mais ses poumons. Il lui expliqua longuement, comme sa mère l'avait fait plus tôt. Il se prit le temps, répondant à toutes ses questions, le serrant dans ses bras pour le rassurer, lui promettant que tout s'arrangerait. Que les médecins trouveraient à nouveau la solution et qu'en un rien de temps sa mère irait à nouveau bien mieux. Il parla même d'un voyage à l'autre bout du monde. Ils fêteraient ça, qu'il avait dit. Tous ensemble. Rien que tous les trois. Ils profiteraient d'un beau coucher de soleil. Min Hyuk avait toujours voulu aller à la plage, et écouter le son de l'océan dans les coquillages. Alors il s'accrocha à cette idée, à cette destination qu'il ne connaissait pas encore mais où il avait hâte d'être. Il s'accrocha à ces mots. Sa mère irait mieux. Beaucoup mieux. Tout comme la première fois.
Néanmoins, rien ne se passa comme la première fois. Elle était trop malade, trop touchée. Les médecins ne l'expliquaient pas, ils disaient simplement que cela pouvait arriver. Elle restait à l'hôpital alors, sa mère. Car c'était là qu'on pouvait la traiter au mieux. Elle n'avait pas tout ça, à la maison. Et il n'était pas idiot pour croire que ses câlins la guériraient. Alors il allait la voir tous les jours après l'école. Il lui racontait sa journée, il se donnait en spectacle devant elle pour la faire rire. Il parlait de tout, de rien. Il parlait de ses envies, mais aussi de ses craintes. Son père sortait souvent, plus qu'avant, depuis que sa mère était à l'hôpital. Il rentrait tard. Il puait l'alcool et la cigarette alors qu'il était clair qu'il n'avait pas bu ni fumé. Il rentrait avec des bleus au visage, les mains écorchées. Il rentrait parfois le regard vide, parfois le regard plein d'émotions que Min Hyuk n'arrivait pas encore à convenablement discerner. Et sa mère lui avait dit que c'était bizarre et qu'elle en parlerait à son père. Elle avait dit, dans une petite voix, que toute cette histoire de travail qui payait aussi était étrange. Min Hyuk avait entendu. Min Hyuk avait retenu. Et Min Hyuk voulait alors comprendre. Ce fut pour cette raison qu'il suivit son père, un soir. Ce fut pour cette raison qu'il le retrouva dans une ruelle, les poings s'abattant sur le visage de quelqu'un déjà au sol. Ce fut pour cette raison qu'il l'évita pendant plusieurs jours. Sa mère voulut tout arrêter, un jour, alors qu'ils lui rendaient visite. Elle voulait rentrer, retourner chez elle, profiter de sa maison, son lit, son fils, son mari. Elle fit promettre à son père de quitter son travail. Elle lui demanda de dire aux médecins qu'elle voulait s'en aller et ne plus rester enfermée ici. Elle était condamnée, elle le savait. Et son père le savait aussi. Il n'y avait que lui, qui ne savait pas.
A dix ans, l'issu du combat fut déterminée : sa mère avait perdu. Elle décéda, laissant la maladie vaincre. Elle laissa derrière elle deux âmes perdues. Ils cherchaient leur route, tous les deux. Sans jamais réellement la trouver. Min Hyuk était paumé sans sa génitrice. Et son père l'était tout autant sans sa femme. C'était comme si elle avait été le pilier de leurs existences, et que maintenant qu'elle n'était plus là, tout s'effondrait.
Et tout s'effondra. Son père glissa dans la dépression. S'il portait sur lui l'odeur de l'alcool avant, il empestait, à présent. Ses mots n'avaient plus aucun sens parfois. Ses gestes n'étaient plus du tout coordonnés. Il s’absentait souvent. Il ne rentrait pas de la nuit, parfois. Et Min Hyuk le retrouvait au matin sur le canapé, à deux doigts du coma éthylique. Il était plus souvent dehors qu'à la maison, son père. Quand ils passaient du temps ensemble, il pleurait, il s'excusait, et il lui promettait qu'il trouverait une solution. Sauf que Min Hyuk ne voyait pas où il pouvait la trouver, cette solution. Sa mère était morte, et il n'y avait aucun moyen de la ramener. Quand ils étaient ensemble, il délirait parfois. Il lui parlait de ce voyage qu'ils auraient dû faire à trois mais qu'ils allaient faire qu'à deux. Il lui racontait où ils iraient et il parlait de construire une maison et d'acheter un bateau. Il lui promit tellement de choses que Min Hyuk ne sut plus à quels mots s'accrocher... à tel point qu'il décida de ne plus s'y accrocher du tout.
Son père arrêta d'aller au travail, un jour. Il en décida ainsi, brusquement, en se levant, laissant sa paume tomber sur la table dans un bruit sourd, déclarant qu'il n'irait plus à ce travail de misère. Néanmoins, il ne resta pas à la maison bien longtemps. Des hommes vinrent le chercher, deux semaines plus tard, bousculant Min Hyuk de tous les côtés en disant à son père que s'il ne se montrait pas, eux viendraient. Et que s'ils revenaient, il ne ferait pas que tout casser ou simplement bousculer le gamin. Son père retourna travailler deux jours après.
Il avait treize ans, Min Hyuk, quand il se retrouva seul. Il avait treize ans, et plus de parents. On vint lui annoncer, gravement, que son père avait eu un accident de la route. On vint lui dire qu'il avait bu avant de prendre le volant, mauvaise habitude qu'il avait depuis pas mal d'années maintenant. On vint lui dire qu'il avait perdu le contrôle du véhicule, et que lui n'avait pas survécu. Personne d'autre que lui n'était impliqué. Il était la seule victime.
Et Min Hyuk pensait alors finir en orphelinat, ou passer de famille en famille comme il avait de nombreuses fois vu à la télévision. Il pensait être seul. Hors cela n'arriva jamais. Il fut recueilli, aimablement, par un homme de noir vêtu, à l'allure imposante et à la voix grave. Il lui expliqua qu'il allait vivre avec lui à partir de maintenant. Il ne prit pas le temps comme ses parents de faire de longues phrases. Il se contenta d'un simple « Tu es à moi » avant de l'embarquer avec lui. Sans lui laisser le choix. Sans lui laisser la possibilité de dire non. « Tu es à moi », qu'il lui avait simplement répété dans la voiture, avant de lui tendre un papier sur lequel il y avait une série de chiffre. Il voyait flou, il n'arrivait pas à le lire. C'était la dette de son père, que l'autre lui dit. Min Hyuk allait devoir la rembourser. Il n'avait pas le choix. On ne lui laissait pas le choix. C'était ça, ou mourir.
Il avait essayé de partir, un soir. Il ne savait pas ce qu'il faisait chez cet homme. Il ne le connaissait pas et ne voulait pas rester là. Il préférait rester dehors, et seul, plutôt que de continuer à vivre dans cet endroit. Alors il quitta la maison en cachette et s'aventura calmement vers la gare. Il fut rattrapé en à peine une heure, contraint de regarder deux hommes en train d'en frapper un, immobile depuis cinq bonnes minutes sur le sol. Il fut obligé d'observer ce spectacle, d'entendre ces sons sourds, de voir ces poings, ces pieds, qui s'abattaient sur le corps semblablement sans vie devant lui. On lui susurra à l'oreille que s'il essayait de partir à nouveau, il subirait la même chose. Il devait rester, parce qu'il lui appartenait. Par peur, il resta.
Et il travaillait pour cet homme, maintenant. Chaque mois, il devait lui donner de l'argent. Pour qu'il l'épargne, pour qu'il puisse rester en vie, pour rembourser. Chaque mois, il s'amusait à lui répéter qu'il lui appartenait. Chaque mois, il lui disait qu'il ne pourrait pas fuir. Parce qu'il le retrouverait. Peu importait l'endroit où il irait, il le retrouverait. Il le retrouverait, et il le tuerait. Par peur, Min Hyuk restait. Par habitude, aussi, peut-être. Parce qu'il savait qu'il ne pourrait aller nulle part. Parce qu'il savait que ce serait fou de tenter de partir.
Ce que Min Hyuk ne savait pas, ce qu'on ne lui avait jamais dit et qu'on ne lui expliquera sans doute jamais, était que son père avait été assez fou, assez stupide, assez ivre, un soir pour parier tout ce qu'il avait – y compris son fils – dans un foutu jeu de cartes. Il avait été sûr de gagner. Ce qu'il gagnait ? Sa dette serait effacée. Oubliée. Comme si elle n'avait jamais existé. Il avait été assez idiot pour y croire, poussé par l'alcool dans le sang, pour parier absolument tout. Et bien évidemment, il avait perdu. Et il leur déclara, à tous, qu'aucun n'aurait son fils. Qu'aucun ne l'embarquerait. Pas temps qu'il était en vie. L'accident eut lieu quelques jours après.
Pseudonyme : Chonchon Prénom : Le même qu'une princesse Âge : 26 ans Pays : France As-tu une vie particulièrement active IRL?: 6 je dirais ? Commentaire : j'ai mis l'histoire complète sous spoiler étant donné qu'elle est longue XD mais tout lire n'est pas obligatoire pour comprendre, je pense | | | | | | | | | | | | | | | say whhaaat! VOILA une surprise !!! PLEIN de welcome et d'amour!!! (ps: sorry j'ai pas fulll le temps de te valider, je vais essayer de faire ça ce soir après le boulot, tu devrais être valider avant ton demain matin en temps normal! ) | | | Han c'est trop mignon ;; Merci beaucoup c'est trop cute ** je vais attendre sagement (courage pour le boulot!) | | | | | | Han mais trop d'amour c'est beau ** déjà une demande en mariage ? J'suis l'émotion ;; #rip Merci beaucouuuup ** Et avec plaisir pour le lien | | the yeeonjacompte administrateur pseudo : kiwii | blacky | astra ft : the marvelous anonyme arrivé : 25/09/2018 Messages : 242 crédit : blacky wons : 1260 DC : Allez voir les DC de Kiwii, Astra et Blacky fiche de présentation : prez don / malédiction : Je vois tout, je sais tout. Depuis la nuit des temps j'offre le don ou la malédiction. pseudo : kiwii | blacky | astra ft : the marvelous anonyme arrivé : 25/09/2018 Messages : 242 crédit : blacky wons : 1260 DC : Allez voir les DC de Kiwii, Astra et Blacky fiche de présentation : prez don / malédiction : Je vois tout, je sais tout. Depuis la nuit des temps j'offre le don ou la malédiction. overallabout me pseudo : kiwii | blacky | astra ft : the marvelous anonyme arrivé : 25/09/2018 Messages : 242 crédit : blacky wons : 1260 DC : Allez voir les DC de Kiwii, Astra et Blacky fiche de présentation : prez don / malédiction : Je vois tout, je sais tout. Depuis la nuit des temps j'offre le don ou la malédiction. pseudo : kiwii | blacky | astra ft : the marvelous anonyme arrivé : 25/09/2018 Messages : 242 crédit : blacky wons : 1260 DC : Allez voir les DC de Kiwii, Astra et Blacky fiche de présentation : prez don / malédiction : Je vois tout, je sais tout. Depuis la nuit des temps j'offre le don ou la malédiction. | - Yo Bro' you're home now - ?$%&?*/"?tyuLgtuidrvsd&%t
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J'AI VÉCU BEAUCOUP D'ÉMOTION EN PEU DE TEMPS DURANT CETTE FICHE OMOMO!!! Premièrement: ALLO ce personnage est TELLEMENT ADORABLE, jpp, tous ces petites détails qui le rendent tellement attachant j'ai envie d'lui faire des papouille.... et tout ce sentiment d'affection suivit de:
SON PÈRE L'A PERDU AUX CARTES.
CE PETIT GARS SI ADORABLE???
Bad papa, bad!
BREF, j'adore j'adore!!! J'ai envie d'avoir 3617381 liens avec lui et j'arrête de faire un monologue et je te valide uhuhuh!!!
Have fun!!!
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